table Appel de Cthulhu

Pierre-Alain a écrit:La semaine du 25 y'a Fief! Ca en fait déjà sauter 2!

Shawn O'Hara est un irlandais né à Belfast et ayant émigré à Londres à l'âge de 18 ans (en 1900) dans le but de rejoindre les rangs du CID (Criminal Investigation Department), rendu célèbre par l'affaire Jack l'Eventreur.
Après 2 ans de service classique en uniforme, il fut autorisé à suivre la formation pour entrer au CID (Initial Crime Investigators' Development Program) et devint, en 1904, Detective Constable.
Il continua sa carrière au sein du CID jusqu'à atteindre le grade de Detective Chief Inspector.
En 1914, il se porte volontaire afin de rejoindre la British Expeditionary Force lors de la Grande Guerre.
Il rejoint la 1st Irish Guard au sein de la 2nd Division en tant que Major, de par son âge et expérience.
Comme nombre de soldats, il fut alors témoin de scènes horribles, notamment dans les tranchées.
De retour en Angleterre en 1918, traumatisé par la guerre, il quitte le CID.
Après une période de remise en question d'environ 1 an, il embrasse la carrière de détective privé et s'installe à Liverpool.
En 1920, suite aux événements du Bloody Sunday, il décide de se rendre à Dublin, inquiet pour son frère Duncan qui habite là-bas et qui ne répond plus au téléphone depuis l'événement.

Matthew Morray, né le 17 août 1899, est le deuxième fils de l'aristocrate et diplomate anglais John Morray et de sa femme aimante Mary Milgarde. Durant ses 17 années d'enfance, Matthew a vécu comme il sied à son rang au château de Wilschertery en Cornouailles, entouré de serviteurs et des meilleurs éducateurs de la région. Voué à prendre la place de son père en tant que diplomate, il a été formé en français, langue de la diplomatie, ainsi que dans l'art de la négociation et de la persuasion. Il a également été formé, comme tout rejeton de bonne famille, aux bonnes manières, aux mœurs, et bien sûr à l'équitation et à la chasse montée, bien qu'il n'ai jamais été très doué dans ce domaine, n'ayant jamais vraiment aimé utiliser un fusil, et son père n'ayant jamais insisté pour le forcer à en utiliser.

A ses 9 ans, son frère ainé, Richard, alors âgé de 17 ans, a eu plusieurs disputes avec ses parents, sans que Matthew ne su jamais quel en était le sujet. Richard finit par s'enfuir de la maison et s'installer ailleurs. Il n'a plus jamais reparlé ni à Matthew, ni à ses parents. Il a visiblement engagé aux alentours de 1913 (Matthew avait 14 ans) un procès contre ses parents pour récupérer une partie de la fortune familliale, mais la guerre a mis le dossier en suspend.

A ses 10 ans, il reçu en cadeau de son oncle Edgard, un passionné de mécanique et d'inventions, une motogodille (et, évidemment, un petit bateau pour aller avec). Bien que son père était un peu réticent, Matthew s'est tout de suite passionné pour la navigation et n'a eu de cesse de se fournir chaque année qui a suivi des modèles dernier cris de système de propulsion hord-bord ou de petits bateaux à moteur. Son père, encore dévasté par le départ de Richard, n'a jamais rien fait pour l'en empêcher, bien qu'il n'appréciait pas cette passion. Matthew est devenu avec le temps un vrai bon pilote de ce genre de petit bateau.


La vie de Matthew a basculé peu avant ses 16 ans, le 14 février 1915. Son père avait été envoyé en Italie avec une mission cruciale : Obtenir de l'Italie la signature d'un traité qui l'engagerais à rejoindre la triple Entente. Mais pendant ce séjour de quelques semaines, John Morray s'est épris de la nièce d'un haut gradé italien, Caterina Miolny, et leur amour interdit, suivi de leur fuite pour éviter les représailles, mis dangereusement en danger les négociations. (qui on tout de même abouti, et on donné le par la suite le pacte de Londres le 26 avril).
Les deux fuyards n'ont pas été retrouvés avant fin 1919, date à laquelle John a été arrêté et condamné par un tribunal militaire.

Sous le poids du déshonneur et de la trahison, Mary a mis fin à ses jours quelques mois plus tard, laissant le château et la fortune familliale à Richard et Matthew.
Richard étant l'ainé, et le seul enfant majeur, ce fut à lui de gérer le domaine famillial. Il vendit l'ensemble des biens de la famille, à l'exception d'un petit appartement à Londres qu'il laissa à Matthew, puis parti s'installer aux Etats Unis avec la fortune. De toute cette période, et depuis lors, ses seuls échanges avec Matthew étaient purement administratif. La raison de toute cette distance de Richard, et les conflits qu'il a pu avoir avec ses parents, restent toujours un mystère.

C'est ainsi que Matthew s'est retrouvé à 16 ans sans un sou, mais propriétaire d'un petit appartement à Londres du côté de time square. Mais son éducation et son réseau (certes, sa famille est tombée en disgrâce, mais certains amis sont restés proches de Matthew), lui ont permis de s'en sortir. D'abord, bien qu'aucun ne l'avouait officiellement pour des histoires de réputation, nombreux sont les amis qui l'ont dépanné financièrement, ce qui lui permettait de s'assurer une vie confortable. Ensuite, celui lui a permis de collecter de nombreux ragots et autres histoires dans les familles aristocrates. Matthew eu l'idée de raconter ces histoires, enjolivées, mélangées, et déguisées jusqu'à les rendre méconnaissables, au sein de romans. Aidé par un éditeur influent de ses amis qui assurait la vente, la diffusion et la communication autour de ses livres, il pu écrire deux romans, dont le deuxième, "Les soupirs de ces dames", publié le 27 septembre 1919, eut un succès non négligeable. Depuis lors, il décida de vivre de ses romans, ce qui ne lui permet certes pas de vivre aussi grandement que dans sa jeunesse, ni de faire énormément de largesses, mais cela lui permet d'avoir des revenus confortables pour ne pas avoir à trop souvent se poser de question de l'argent. Son seul soucis, c'est que les critiques ne sont pas tendres avec lui. Insistant sur son jeune âge pour un écrivain, ils décrivent ses livres comme des romans de bas étage, écrits par un jeune homme a peine sorti de l'adolescence, qui ne doit son succès que parce que le peuple, en ces temps de sortie de guerre, est prêt à s'accrocher à toute chose qui pourrait rabaisser à leur niveau les anciennes familles aristocratiques.

Piqué au vif, et surtout devant produire rapidement un nouveau livre pour assurer son niveau financier, Matthew décida de s'atteler à un nouveau roman plus ambitieux, un roman qui se veut être un thriller dans un village reculé d'Irlande, dans lequel les lecteurs avertis pourrait y reconnaitre les légendes, les décors et la culture du lieu ou se déroule l'intrigue. Dans le but de montrer aux critiques qu'il était capable d'un vrai travail de fond, Il se mis à se documenter énormément sur le pays, et sur le village de Collingstown. Poussant le perfectionnisme jusqu'à lire tout les documents dans la langue originale, il pris des cours de gaelique intensifs.

Il manquait de sous pour se rendre sur place, aussi quelle ne fut pas sa joie quand il apprit que son ami d'enfance, aujourd'hui médecin, se rendait en Irlande pour ses affaires. Il lui parla de son projet, et son ami n'hésita pas à lui acheter un billet pour qu'ils fassent le voyage ensembles.

Sébastien D. a écrit:Bien sympa cette première partie

Sébastien D. a écrit:Bon par contre Romuald, on est désolés, ton personnage a perdu un bras :/

Gordon MacKensie est né dans le 8 novembre 1887 au château Tulloch, propriété du clan MacKensie depuis le XVIIe siècle, en bord de mer dans le nord de l'écosse. Il passa son enfance dans les territoires du clan, où son père et son oncle lui apprirent à chasser, naviguer autour de Black Isle et jouer de la cornemuse, selon les traditions familiales. Ce fut pour lui l'occasion d'apprendre à vivre dans la nature, et faire ses premières chasses aux trésors, sur ces vieilles terres des Highlands.
Peu habile aux travaux manuels que lui imposait son père pour entretenir le domaine familial, Gordon prenais toutes les bonnes occasions pour voyager à la lecture de cartes du monde et de livres sur l'histoire des civilisations, et des guerres qui les façonnèrent.
Inspiré par la collection de fusils de son père, il se mis à collectionner des reproductions d'armes anciennes. Plutôt doué à l’école, il chercha quel métier lui permettrait de voyager et d'étudier les armes de toutes les époques. L'archéologie lui apparue vite comme une évidence. Après ses études à l'université de Glasgow, Gordon forgea ses premières expériences professionnelles  en fouillant des sites archéologiques en Egypte. Il se montra à l'aise pour conduire  les fouilles avec l'aide des ouvriers locaux.
Mais bientôt la première guerre mondiale éclata. Lorsque le Royaume-Unis déclara le protectorat sur le pays, Gordon s'engagea dans l'armée, à laquelle il fit profiter de ses connaissances du terrain. Ses compétences lui valurent d'être nommé officier au "Corps of Royal Engineers". Après sa formation d'officier du génie, il fut transféré dans le nord de la France, où la guerre de position faisait rage. La vie à diriger les constructions de tranchées sous le feu ennemi fut rude, mais ses instincts développer à la chasse dans sa jeunesse l’aidèrent à s'en sortir mieux que nombre de ses frères d'arme.
La guerre terminée, Gordon reprit ses fouilles de sites archéologiques à travers l'Empire Britannique. Alors qu'il était rentré en écosse pour préparer son rapport à l'université de Glasgow, il reçu une lettre d'un vieil ami de fac l'avertissant de la découverte du site prometteur de Newgrange, en Irlande. Il le suppliait de venir l'aider à procéder aux fouilles au plus vite. Même si la situation politique dans le pays n'incitait pas Gordon à s'y rendre, une vieille dette envers son camarade lui fit faire ses bagages...